Invités d’honneur du Festival : Nous avons le grand plaisir d’annoncer la venue exceptionnelle des artistes chinois suivants à Paris !
🎬 Côté réalisateurs :
✨ WANG Chao
✨ NING Jingwu
✨ HU Mei
✨ LIU Miaomiao
✨ DAI Wei
🎭 Côté actrices :
🌟 LIN Peng – star incontournable et actrice fétiche de Jackie Chan
🌟 WANG Yang
📍 Ne manquez pas leurs apparitions lors des projections et rencontres spéciales !
Une atmosphère pleine de mystère et de poésie. Fascinante interprétation
de Wei Heling.
Un film réalisé en l’honneur des premières femmes devenues pilotes de
bateaux. Sun Yu en fait une comédie pleine de fraicheur de d’humour tout à fait révélatrice de l’optimisme des années 50. L’emploi de la couleur et le choix d’acteurs jeunes et fort beaux concourent à l’impression générale d’euphorie.
Onze fleurs, tourné à Si Mian Shan au Sichuan, coûta 2,1 millions de dollars, dont 20 000 dollars octroyés par le Plan de promotion de Pusan en 2008 et 52 000 dollars alloués par les Portes ouvertes de Locarno en 2009. Nominé comme meilleur film pour enfants 2011 aux Asia Pacific Screen Awards, il s’agit du premier film ressortissant officiellement du nouvel accord pour la coproduction sino-française signé en 2010 : la contribution française réside dans la post-production. D’où sans doute la musique d’accordéon. Tant l’époque considérée, de la Révolution culturelle, que les filmage et cadrage évoquent la littérature des cicatrices ainsi que Chen Kaige ou Zhang Yimou. Cependant, Wang Xiaoshuai, à travers la vision subjective et partielle de son enfant protagoniste, conjure, comme à l’accoutumée, l’effusion sentimentale.
Le film a été tourné en décours naturels et le chantier était véritable. Les acteurs se sont mêlés aux ouvriers, travaillant et chantant avec eux. Sun Yu raconte qu’il a plus ou moins écrit le scenario en fonction des acteurs qu’il avait choisis, de sorte qu’ils ont gardé leur personnalité et même leurs noms. Par exemple les deux filles étaient très différentes : l’une ouverte et gaie (Li Lili), l’autre douce et tendre (Chen Yanyan), comme elles l’étaient dans la vie.
Dans ce film, il y a beaucoup de scènes gaies ; pourtant ce n’est pas une comédie. Mais malgré le drame final, dans l’ensemble le film est
optimiste… Les chansons et la musique accompagnent les mouvements et les soulignent. Le Chant de la route a été écrit par Nie Er ; je voulais quelque chose comme Les Bateliers de la Volga. Il participa au tournage et c’est lui qui écrivit la musique des chansons.
[…]Pour moi, la forme de l’œuvre artistique est déterminée par le contenu. On ne peut pas faire entrer les films dans des formes préexistantes. Il y aura toujours de nouvelles formes.
D’après « Souvenirs » de Sun Yu, in Dianying yishu, mars 1982.
Le Festival de Berlin décerna l’Ours d’argent pour son scénario en 2008 à cet intense mélodrame, à l’instar des décor et climat pékinois. La scène d’ouverture révèle la désorientation urbaine contemporaine. Cinématographiquement, les longs plans fixes éloignent de l’humanité.
Prix du jury au Festival de Cannes en 2005, le film, sur une trame classique, vaut peinture du quotidien, bénéficiant de cadrages composés, destinés à distiller une impression d’enfermement.
Ciné-concert accompagné par une musique de Gao Chunhe, création mondiale interprétée par Zhang Xiaomo.
Un très beau film de Sun Yu, avec ses deux actrices de prédilection Ruan Lingyu et Li Lili. Ruan Lingyu n’avait aucune expérience de la scène, ni aucune connaissance théorique du cinéma mais elle possédait un instinct inné du jeu d’actrice. Sun Yu a raconté qu’avec elle, il était très rare de devoir rejouer une scène plusieurs fois, il suffisait de la laisser faire et c’était toujours parfait. Quant à Li Lili, elle était le naturel personnifié. Sun Yu attachait une grande importance à la spontanéité, ce qui lui donne une place à part parmi les cinéastes chinois, presque toujours très influencés par le théâtre d’où étaient issus la plupart des acteurs.
Ciné-concert en création mondiale, film accompagné par une musique de Wu Bing, interprétée par Wu Bing (guzheng – cithare, pipa – luth), Li Yan (erhu – violon à deux cordes), Wang Wei (dizi – flûte).
CINE-CONCERT
Baudime Jam a composé des musiques originales pour l’accompagnement de plusieurs longs et courts métrages muets (Nosferatu, Le Mécano de la Général, Les deux Orphelines, Le Pirate noir, La Maison hantée, Voyage autour d’une étoile, Études sur Paris, etc.), et ses partitions ont été interprétées par le Quatuor Prima Vista dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. Le succès de sa musique pour le film chinois La Divine a conduit le Festival du Cinéma Chinois de Paris à lui commander la création d’une partition pour Deux Étoiles dans la Voie Lactée.
Le film, rythmé par les reproductions d’œuvres, montre bien ses promotions, le rôle des jésuites à la Cour, ainsi que l’appétence pour les chevaux. Ceux-ci apparaissent dans de nombreuses positions.