Lan, prénom qui signifie « orchidée », est un film semi-autobiographique de la réalisatrice sur son enfance.
Dans les années 70, dans une petite ville à Bengbu au nord Anhui, Lan vit
avec son grand-père. Ses parents sont envoyés dans une ferme de rééducation au Xingjiang. Lan subit les insultes des autres enfants qui la traitent de "Chiang Kai-Shek" parce que son nom est le même que celui du plus grand ennemi officiel de l’époque. Le grand-père est l’abri de son petit monde. Il lui interdit strictement de mentir. Il apprend à Lan à être une enfant honnête, sincère et gentille.
Pour lui éviter être envoyée à la campagne après la fin de ses études, le grand-père pense que Lan doit acquérir une compétence spécifique, Lan commence à apprendre la gymnastique. Lan rêve de devenir comme Jiang Shaoyi, la championne chinoise. Mais elle souffre encore des humiliations.
A la mort tragique de sa voisine Xiao Cui, Lan commence à réaliser ce que la mort signifie. Elle demande à son grand-père : « Où va-t-on quand on meurt ? » Il lui répond : « Les bons vont au Ciel. Les méchants vont en enfer. »
Quand le grand-père tombe malade, Lan, à son tour, prend soin de lui, assume des responsabilités sur ses jeunes épaules.
Une lettre de ses parents lui fait réaliser que le grand-père avait simulé toutes les lettres qu’elle était censée avoir reçu d’eux dans les dix dernières années.
Il bruine le jour de l’enterrement de grand-père. Lan dépose sur sa poitrine toutes les médailles des chemins de fer, lui dit qu’elle sera une bonne personne, de telle sorte qu’ils se reverront au Ciel...
Ainsi la réalisatrice a intitulé son film women tianshang jian - Nous nous reverrons au Ciel, en hommage à son grand père.