L’air d’une chanteuse

1947, Hong Kong
vendredi 3 septembre 2010

Ye Chunyuan, patron aux mœurs dissolues, veut posséder Zhu Lan, la chanteuse du Black Cat Club. qui le repousse. Elle aime le peintre désargenté et soupe au lait Fang Zhiwei qui peignait une peinture murale au Balck Cat. Sur demande de Zhu Lan, Ye embauche dans son service de publicité, où le peintre tire seulement des traits. Celui-ci se querelle violemment avec Ye, qu’il gifle, malgré l’intercession de Zhu Lan. Elle cède aux assiduités de Ye. Une nuit, elle découvre avec Fang le secret de sa naissance. Sa mère se suicide à la suite du viol commis par Ye Huatang, père de son amant. Zhu Yongtai, serviteur chez Ye, tue le père de Zhu Lan. Ye Huangtang fait emprisonner Yongtai et l’épouse de celui-ci s’occupa de l’orpheline. Les secrets de son enfance vont transformer la vie mélodramatique de Zhu Lan en tragédie. Les turpitudes des Ye, se reproduisant de père en fils, mènent à la vengeance. Toutefois, le spectacle continue.

L'air d'une chanteuse

WANG Hao, né en 1917 et par ailleurs réalisateur, interprète le parangon d’ignominie masculine, à travers tant le père que le rejeton puisqu’il joue les deux rôles de Ye Chunyuan et Ye Huatang. GU Yelu, né en 1916, incarne bien l’artiste, caractériel et fragile, vivant aux dépens de son amour.

A ce musical noir, enrichi d’actions et de combats déjà bien chorégraphiés, l’enfant ZHANG Didi, apprenti du peintre, apporte quelque fraîcheur. Six chansons ponctuent l’œuvre tout en s’intègrant au récit.
L’Air d’une chanteuse confirme à l’envi que la ville et ses lumières connotent depuis longtemps le cinéma chinois. Le film offre un générique emblématique, les enseignes lumineuses de Shanghai la nuit. Le film sait exploiter les ressources du montage parallèle.

Les deux œuvres du même FANG Peilin Quiproquo et L’Air d’une chanteuse valent vecteurs de la Da Zhong Hua à la fois pour ZHOU Xuan et en faveur du tropisme shanghaien, emblématisant certaines modes de fonctionnement de la vie Zhu Lan urbaine.
Précisément, L’Air d’une chanteuse illustre la maîtrise technique de FANG Peilin, dont on rappellera l’immense succès de son Hua Shen Gu Niang : La Fille travestie bénéficie de pas moins de quatre parties en 1936 et 1939. L’Air d’une chanteuse représente la dernière œuvre du cinéaste, sortie à titre posthume.

L'air d'une chanteuse


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