Une armée rebelle mettant à sac la campagne provoque la panique. Yun Ko, fille de famille pauvre à San Tsun et seul soutien de sa grand-mère aveugle, fuit grâce à son cousin, un lettré indigent. Mais l’affolement de la foule, les exodes en sens contraires isolent Yun Ko et, elle est enlevée par le commandant de l’armée de l’ouest Chow Tai San. La soldatesque piétine l’aïeule. Ching Che Mang, Tartare commandant en chef de l’armée de l’ouest, et Chu Sao Chuan, libidineux chef de la garde, désirent introduire la captive au sein du gynécée.
Déshabillée de force, un ermite maître de Kung Fu la sauve. La jeune fille suivra l’enseignement de son sauveur en vue de se venger. La paix revenue, Ching Erh, jolie fille du noble Hsia Ching Chong, attire l’oeil de Ching Che Mang. Le domestique Chiang Ah Pao, agresse la demoiselle. Le père le chasse. Le serviteur félon accuse calomnieusement son ex-maître de trahison. Ching Che Mang profite de l’occasion pour emprisonner Hsia Ching Chong et l’échanger sous trois jours contre Ching Erh. Celle-ci décide par piété filiale de se rendre chez le général. Mais la dénonciation est déjà parvenue au généralissime Lu. On chasse l’épouse de Hsia Ching Chong. La vengeresse vole au secours de son amie Ching Erh et tue Ah Pao le délateur, promu geôlier. L’ermite sauve Hsia Ching Chong de l’exécution et Yun Ko règle virilement tous ses différends.
Enfin, la justicière s’entremet pour le mariage entre ses timides cousins et amis.